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2024 © Non à la dissolution de la liberté d’opinion

Non à la dissolution de la liberté d’opinion

NON AUX DISSOLUTIONS,
OUI A LA LIBERTE D’OPINION

Les procédures de dissolution engagées contre des mouvements politiques qui n’ont rien à voir, à savoir Les soulèvements de la terre, écologie radicale, et Civitas, catholicisme radical, soulignent l’incapacité manifeste de l’équipe managériale au pouvoir en France à répondre aux attentes de ses concitoyens sur les vraies questions d’actualité (inflation, sécurité, écologie, égalité, politique étrangère…).

L’impossibilité chaque jour plus sensible, d’emporter l’adhésion, pousse le pouvoir managérial à compenser son impuissance croissante par des mesures autoritaires. Celles-ci visent, sous prétexte de « démocratie », à brider, voire supprimer, toute expression indépendante de ce régime qui, nous le savons, bat aujourd’hui des records d’impopularité jusque dans son électorat. Ces mesures sont inspirées en droite ligne de l’ahurissant projet de « loi Avia » (24 juin 2020), cherchant à interdire la haine, alors qu’il en était, par un audacieux renversement de la réalité, lui-même une manifestation à peine déguisée. Il avait été en son temps et à juste titre jugé inconstitutionnel.

L’équipe managériale au pouvoir cherche à réintroduire cette loi inconstitutionnelle par une politique du coup par coup, établissant une jurisprudence qui permettra bientôt tous les abus.

Il semble que dans l’affaire Des Soulèvements de la Terre, le Conseil d’État ne s’y soit, dans un premier temps tout au moins, pas trompé. La protestation de ce mouvement, qu’il ne nous appartient pas de juger ici, visait à freiner la politique d’appropriation des ressources — en particulier celle de l’eau, un enjeu majeur du siècle — par les multinationales. Une politique favorisée par le gouvernement français, en contradiction flagrante avec son « tournant écologique » annoncé à grands renforts de déclarations ronflantes. Au plan international, la situation explosive du continent africain témoigne aux yeux de tous du refus qu’elle provoque et de son échec patent.

Le mouvement Civitas, que nous ne jugerons pas plus, s’attache à des valeurs traditionnelles, à un sens commun et à des idées qui étaient encore, il y a une génération à peine, partagés par un grand nombre de nos concitoyens. En ce sens, quelle que soit l’hystérie contemporaine, elle fait partie intégrante de la pluralité d’opinion. Sa position d’avant-garde dans le récent combat contre les politiques covidistes — dont les absurdités et les abus font ces temps-ci l’objet de révélations quotidiennes — ne lui a pas valu la faveur du pouvoir managérial. De plus Civitas possède un statut de parti politique officiel. Sa dissolution serait une première dans l’histoire de France.

Dans l’affaire qui est reprochée à Civitas, un dirigeant de l’opposition, si prompt d’habitude à monter au créneau pour défendre les « libertés », a fait preuve de l’indignité la plus flagrante en réclamant l’interdiction d’un mouvement pacifique, composé d’un grand nombre de notables, de fonctionnaires, de militaires et de policiers.

Dans l’opération politico-médiatique qui a suivi, les journalistes non plus ne se sont pas couverts de gloire. Ils ont fait d’un engagement au côté d’une église traditionnaliste, d’un attachement patriote à la terre de France, d’une opposition à la prise de pouvoir multiforme par la médecine sur la société — du reste elle aussi « écologique » par bien des aspects — l’équivalent d’une menace absolue pour la démocratie.

Le procédé qui consiste à isoler moins d’une minute d’une prise de parole qui a duré près d’une heure, transformer une simple boutade sous forme de référence historique dans une réunion privée en appel aux camps d’extermination, relève d’une falsification des faits et gestes, dont nous n’avons que trop pris l’habitude. Dans cette affaire, il importe de remarquer que les réseaux sociaux, si décriés lorsqu’ils portent une voix dissidente, ont été l’instrument élu et ultra-rapide d’une cabale contre Civitas. Si l’instantanéité des réseaux sociaux entraîne leur hystérie, que dire d’un régime dont c’est le canal privilégié, orientant les décisions ?

C’est une mesure de la faiblesse du pouvoir managérial, régnant sans gouverner, que cette incapacité à tolérer la moindre voix contradictoire en dehors du cirque politicien. De ne tolérer comme opposition, que ceux qui l’ont, très concrètement en l’occurrence, élu.

Cette dérive, ce dérapage, selon l’expression en vigueur, du pouvoir appelle à la plus grande vigilance et suscite les inquiétudes les plus justifiées. Si éloigné qu’il s’en prétende, celui-ci devient de plus en plus soviétique. C’est à signifier formellement notre défiance à l’égard de ce régime à la manœuvre et à soutenir, si différents qu’ils puissent être, les deux mouvements menacés de dissolution dans leur combat pour la survie de la liberté d’expression en démocratie que nous appelons les signataires de cette pétition.
 

Sinon, les professionnels de la politique et de la désinformation médiatique auront gagné le monopole éternel de la parole au détriment du peuple souverain.


C’est pourquoi, nous, simples citoyens et/ou personnalités publiques condamnons ces décisions arbitraires et demandons sans réserve ni condition leur annulation.

Il ne s’agit pas ici de défendre Les Soulèvements de la TerreCivitas ou d’autres mais de prendre fait et cause pour la liberté d’expression qui est, et doit le rester, un droit garanti par la constitution. Le parfum ambiant de totalitarisme nous oblige à dire non car nous savons plus que jamais que l’on commence par des groupes dits « extrémistes » puis on étend l’oppression au plus grand nombre. L’histoire regorge d’exemples jusqu’aux heures les plus sombres et nous refusons que cela puisse se reproduire.

C’est pourquoi nous disons non aux dissolutions et oui à la liberté d’opinion pour tous.



Sébastien Recchia, Auteur et comédien

Luc Finella, Auteur-compositeur et chanteur 

Virginie de Araújo-Recchia, Avocat

Thierry Marignac, Écrivain

Alain Yves Noblet, Artiste peintre et graveur
Mehdi Belhaj Kacem, Ecrivain et philosophe
Amélie Paul, Chanteuse et comédienne

Aimie Cros, Artiste auteur

Daniele Matillo, Juriste

Valérie Delibes, Juriste

Christiane-Kuelan Nguyen-Higelin, éditrice musicale

Esther Monique Perez, Artiste musicienne violoniste

Armelle Panay, Artiste peintre

Jane Masse, Photographe d’art

Fabiola Dalle, Artiste

Sebastiana Caballero, Auteur, compositeur et interprète

Murielle Voisin, Naturopathe

Véronique Couturier, Dessinatrice
Laurence Étienne, Psychologue

Ludovic Sartiaux, Avocat
Anne Brassie, Journaliste
Marie-France de Meuron, Médecin

Catherine Paulus, Juriste
Cécile Louvel, Artiste
Olivier Seguy, Avocat
Camille Julie Ferrette, Juriste
Laurence Frisque, Juriste
Camille Hocini, Compositeur
Nicolas Bouvier, Auteur
Delphine Volange, Artiste musicale
Léon Paul de Bruyn, Réalisateur
Daniele Matillo, Juriste
Irina Dalle, Artiste
Christine Deviers-Joncour, Auteur
Marcel Marsal, Écrivain et journaliste
François Xavier Robert, Juriste 
Guillaume Robrieux, Musicien 
Mike Borowski, Journaliste
Jean-Yves Le Gallou, Ancien député européen, Essayiste, Animateur d’i média sur TVL
Richard Faitg, Médecin 
Claude Janvier, Ecrivain 
Marc Gabriel Draghi, Juriste
Isa Sator, Artiste peintre 
Jacky Cassou, animatrice d'émission 
Emilie Mugabo, Journaliste indépendante
Daniel Bélisle, Homme d’affaires
Jacques Hogard, Colonel 
Julie Martin, Juriste
Éric Montana, Journaliste indépendant  
Pierre Marie Bonneau, Avocat 
Morad El Hattab, Géopolitologue
Line Forgerit, Auteur
Ludovic Givelet, Réalisateur
Alban d’Arguin, Écrivain
Marc Froidefont, Écrivain
Ichem M’hamdi, Avocat
Etienne Bigot, Graveur  
Georges Bleuhay, Poète
Jean Guillaumat, Médecin 
Fabiole Dalle, Artiste
Roland Mesnil, Médecin 
Gérald Gambier, Editeur 
Roland Levy, Médecin 
Geneviève Jauneau, Psychologue 
Annie Lauro, Artiste peintre
Raymond Carmelli, Psychologue clinicien
Marc Barbier, Psychologue clinicien
Emmanuel du Pasquier, Artiste musicien, comédien et plasticien
Géraldine Hilaire, Comédienne
Yann Vatin, Juriste
Jean-Jacques Doucet, Colonel
Raymond Pedini, Comédien
José Moreira, Professeur
Lioudmila Lazuima, Thérapeute
Guillaume Lecucq, Auteur-interprète 
Carlos Bexiga, Musicien compositeur
Jean-Paul Krempp, Professeur
Richard Décarie, Personnalité politique québécoise pro-vie
Ndjaha Nanasra, Juriste-Humanitaire
Jose Garcia, Professeur
Jean-Yves Poulailleau, Prêtre
Alice d’Anthoüard, Avocat
Nicolas Giroux, Prêtre
Jean-Pierre Chomard, Professeur en chef de l’enseignement maritime
Coline Plauchut, Artiste 
Quentin Mercier, Juriste 
Solange Galembert, Psychothérapeute
Benoit Boutet, Chercheur
Adolfo Morganti, Professeur
Christian Piquemal, Ancien officier général 
Pascal Arbeh, Avocat

Jean-Louis Omer, Ecrivain politique
Valérie Faure, Juriste
Jean-Louis Frot, Professeur 
Margherita Migliarini, Professeur 
Ivannah Gourgeon, Professeur
Mayeul Mortemard de Boisse, Juriste

Vincent Bellamy, Compositeur
Michel Boyer, Médecin 
Daniel Macik, Juriste 
Jean-Paul Blondeau, Musicien
Frédéric Labarthe, Psychologue 
Jean-Louis Girault, Avocat

Adrien Caprani, Directeur de recherches
Jean-Philippe Wagner, Juriste
Michel Verdant, Critique d’art

Christine Martin, Pianiste et compositeur
Claudette Chiron, Professeur
Didier Moreau, Coach sportif 
Olivier Douay, Biologiste des hôpitaux
Christian Bizouard, Astronome
Mauricette Vial-Andru, Écrivain

Rodolfo Petronio, Professeur 
Nathaniel Dayan, Artiste
Grégoire Rotticci, Psychanalyste
Pierre-Antoine Plaquevent, Auteur et analyste politique
Emmanuel Stroobants, Juriste
Jean Claude Hirani, Juriste
Michel Adam, Artiste

Grégoire Boucher, Editeur 
André Coustou, Général
François Camin, Musicien
Icheù M’Hamdi, Avocat

Odile Métais, Comédienne
Gilbert Dutertre, Conservateur
Jean-Luc Chevassus, Juriste
Véronique Lévy, Écrivain
Alban Guillemois, Artiste

Laurence Mariel, Psychologue
Marion Sigaut, Écrivain
Annie Lavoisier, Musicienne
Fernão Vieira, Économiste

Martine Ruffier-Monet, Avocat
Gerard Decrouzol, Peintre
Frère Hervé, Religieux
Nicolas Zahar, Comédien

Roland Thevenet, Écrivain 

Victor Aubert, Président d’Academia Christiana 
Jean-Eudes Gannat, Dirigeant associatif

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